Karine Vanasse La beauté à un nouveau visage

Karine Vanasse est une femme absolument irrésistible. Outre sa grande beauté, son sourire éblouit et son énergie est débordante. Elle rayonne, tout simplement. Après avoir captivé le public québécois, c’est au tour des États-Unis de tomber sous le charme de cette jeune femme aux multiples talents.

Depuis deux ans, l’actrice – qui a récolté les honneurs au Québec avec des productions de la trempe de Séraphin: Un homme et son péché et Polytechnique – poursuit avec détermination une carrière américaine. La télésérie Pan Am a été sa première incursion sur ce territoire et maintenant, la série Revenge lui permet non seulement d’aborder un nouveau type de personnage, mais également de découvrir la vie à Los Angeles : « J’ai du temps là-bas, car je ne suis pas le principal personnage de la série Revenge. On tourne un épisode en huit jours et parfois, j’ai une scène le matin et rien en après-midi. Les gens là-bas vivent souvent loin de leur famille et se fient à leurs amis pour remplir leur vie, ce qui peut te détourner de ton but premier. Je tente de remplir mon horaire du plus grand nombre de cours possible. Surtout des cours de jeu, mais aussi un entrainement pour la nouvelle série Blue Moon que je vais tourner au Québec, et des cours de chants. C’est important de se tenir occupé, car à Los Angeles on n’est jamais très loin de la plage… Je ne dis pas que je vis à Los Angeles, mais que j’y travaille.»

Hollywood amène également Karine à apprivoiser les tapis rouges, les galas et les apparitions publiques. Sous l’œil avisé de son équipe américaine, elle prend de plus en plus goût à ce phénomène qui fait désormais partie de la vie des actrices à la quête de grands rôles : « Ce que j’aime, c’est le processus qui mène à l’événement. Si c’est un designer que tu aimes bien et surtout, si tu fais la promotion de quelque chose à laquelle tu crois. Je prends plaisir à la coiffure, au maquillage et au stylisme quand les collaborateurs sont passionnés, car ça devient une interaction et une forme de création. Ce n’est plus moi l’individu, mais un travail de création. Ce qui capte l’attention en ce moment, c’est que Los Angeles s’ouvre à des looks moins classiques sur les tapis rouges. Même si le glam est toujours mis de l’avant, des actrices comme Tilda Swanton ou Julianne Moore osent des robes moins classiques avec des coupes différentes, des tissus et des matières nouvelles. Il y a aussi Marion Cotillard qui a l’audace de porter des créations uniques, des motifs et des appliqués vraiment inusités. Je trouve intéressant de respecter les règles du tapis rouge, mais en même temps de pousser un peu plus sur certains codes.»

Karine Vanasse a toujours su évoluer et se lancer des défis. Si elle ne portait dans sa vingtaine que des chaussures de sport et des souliers plats, l’actrice découvre aujourd’hui l’importance du stylisme. Elle démontre une réelle connaissance de la mode, en mentionnant ses créateurs favoris dont Stella McCartney, Céline et Martin Margiela. Un intérêt qui touche également l’univers de la joaillerie : «Je n’ai pas plusieurs bijoux, mais j’ai toujours besoin de porter ma bague dans l’annulaire droit. J’ai des bagues Bulgari que je porte depuis des années. J’aime Bulgari, car ce sont des pièces qui ont beaucoup de caractère et de finesse. Ce ne sont pas des pièces fragiles. J’aime parfois porter de grandes boucles d’oreilles, comme celles de Dolce & Gabbana, qui sont très extravagantes. Je n’ai pas vraiment le visage pour les porter, mais j’ai un long coup, donc je me permets malgré tout ce type de boucles d’oreilles. J’aime avoir des pièces que je vais garder longtemps et en profiter. Un bijou que tu portes souvent possède une certaine présence, c’est presque mystique. J’aimerais développer cette tradition des bijoux qu’on lègue à ses enfants.»

Chose certaine, aucun diamant n’aura l’éclat que l’on retrouve dans les yeux de Karine Vanasse. L’actrice est radieuse et prête à conquérir le monde. « À ce moment de ma vie, les chemins s’ouvrent devant moi. Dans la vingtaine tu te bats pour faire ta place, pour savoir jusqu’où tu peux aller. La trentaine, c’est prendre conscience de ce que tu as et ajouter des cordes à ton arc. De développer ce que tu as et en même temps de reconnaître la base que tu as installée. Il y a quelque chose de rassurant et de fort, car tu te laisses plus aller à l’intuition. Je sais qui je veux être maintenant. »